Guay-Mendoza performance

Site(s) internet : http://www.jeanfrancoisguay.com

Deux oeuvres : une première mondiale pour duo de saxophones composée par le canadien Bruce Mather et un trio pour deux saxophones, piano et élecronique de la française Ana Dall’Ara Majek.

Biographie

Jean-François Guay a fait ses études à l’Université McGill ainsi qu’au Conservatoire de Bordeaux, en France. Spécialiste de la musique contemporaine, Jean-françois Guay a fait écrire de nombreuses œuvres pour saxophone. Il est présentement professeur de saxophone au Cégep Marie-Victorin, à Montréal, et à l’Université de Montréal.

Biographie Alfredo Mendoza
Alfredo Mendoza a commencé ses études musicales à Mexico. En 1999, il a déménagé au Canada pour étudier le saxophone avec William Street à l’Université d’Alberta où il a obtenu un Baccalauréat et une Maîtrise en interprétation. En 2011 il a obtenu un doctorat en interprétation à l’Université de Montréal sous la direction de Jean-François Guay.

En savoir plus

Nous proposons deux pièces, la première pour duo de saxophones et la seconde pour deux saxophones, piano préparé et dispositif électronique. Le première pièce est une création du compositeur canadien Bruce Mather écrite pour duo de saxophones (soprano et ténor) présentant l’esthétique micro-tonale du compositeur jumelé à un jeu rythmique complexe.
La deuxième, ALICE COMPLICE pour deux saxophones, piano préparé et dispositif électroacoustique, jumèle jeu scénique et expolrations sonores élaborés à partir du texte « Petits fantômes mélancoliques » de Louise Bombardier.

« Alice est un des personnages autistes des Petits Fantômes Mélancoliques de Louise Bombardier. Dans le conte, Alice décrit ses points de vue et comment elle se rend complice de meurtres en série commis par sa propre mère.

Impressionnée par le ton à la fois léger et fantaisiste des personnages qui décrivent les pires horreurs, j’ai imaginé une mise en scène musicale qui reprend avec humour l’ambigüité de la violence dans la douceur, de la tendresse dans le crime. La composition musicale présente ainsi quatre tableaux reprenant chaque moment du conte, et illustre ses univers contradictoires d’où émergent ça et là des mots susurrés inspirés du texte.

A côté des musiciens qui ont un corps sur la scène, la partie électroacoustique représente
cette « perception » que l’on ne voit pas mais qui existe néanmoins. Elle se pose ainsi comme la métaphore du monde hyper-sensoriel de ces petits autistes, qui ont conscience d’une réalité au-delà de nos sens, au-delà même de notre entendement. »