(Re)créations : Espaces, pour 36 saxophonistes spatialisés, & In Extremis, sur une vidéo originale inspirée d’un extrait des Lumières de la ville

Le quatuor de saxophones Wapango réunit 36 élèves de la région Rhône-Alpes qui jouent Espaces de Marybel Dessagnes et In extremis de Jeff Baud, film de Lucille Killmayer.

Biographie

Le quatuor de saxophones Wapango est un ensemble constitué d’amis travaillant dans la région Rhône-Alpes. Dans le souhait de faire vivre à leurs élèves la rencontre exceptionnelle du Congrès de Strasbourg, l’ensemble a imaginé un projet pouvant être ouvert le plus possible aux apprentis saxophonistes avec lesquels ils travaillent dans leurs différentes écoles.

Pour cette aventure, chaque membre du quatuor fera participer 9 de ses élèves. Ainsi ils constitueront un ensemble de 36 saxophonistes, avec des niveaux allant du début de 1er cycle à la fin de 3è cycle.

Ces élèves viennent des communes de Miribel (01), La Clusaz et Grand-Bornand (74), Frangy (74), Evian (74), Echirolles (38) et Pont de Claix (38).

En savoir plus

Face au défi de faire participer leurs élèves au prochain Congrès Mondial de Strasbourg, quatre amis et professeurs de saxophones se sont réunis pour lancer un projet ambitieux et créatif, rassemblant 36 élèves pour réaliser deux pièces originales pour grand ensemble de saxophone.
« Espaces » de Marybel Dessagnes, est composée de 6 miniatures aux configurations spatiales différentes, inspirées du livre « De l’infini » de l’astrophysicien Jean-Pierre Luminet.

La première miniature, densité moyenne, est un environnement sonore pour le public :
Un bain de couleurs étranges, de bruissement doux et feutrés vient se mêler à l’atmosphère générale, interrompant le bavardage des gens juste avant le concert. Puis, Vibratoire est un jeu entre 2 lignes de 18 saxophonistes. La 3e pièce « Univers-îles » est un ping pong sonore entre les 9 quatuors, répartis en ilots dans toute la salle, puis les saxophonistes disposés en « Double Spirale » jouent une trame rotatoire décalée. Ensuite, deux pyramides se tournant le dos induisent des blocs de couleurs harmoniques teintées non pulsées. Les instrumentistes se déplacent en jouant (d’où le terme « dilatation ») pour être prêts pour la dernière pièce, « monde fini ».Les 36 instrumentistes sont alors disposés tout autour de la salle, entourant le public. Le son se déplace en tournant, avec des sens et des vitesses changeantes, comme des orbites de planètes.
« In extremis » de Jeff Baud. Cette pièce, inspirée de la scène du desespéré des Lumières de la Ville de Charlie Chaplin, accompagnera de manière sonore un film d’animation original créé pour l’occasion par Lucille Killmayer, élève en école d’Art à Strasbourg.

Ces deux pièces centrales pourront être accompagnées de 2 transcriptions réalisées pour l’occasion pour grand ensemble de saxophone : Macédoine, morceau traditionnel balkan, et l’ouverture et l’allegro de la musique pour les feux d’artifice royaux de G.F. Haendel.
En amont du Congrès de Strasbourg, la quarantaine de saxophonistes sera réunie pour une série de quatre représentations sur leurs territoires, à l’occasion desquelles, il est prévu de faire intervenir des groupes de musique de chaque école partenaire.
Ce projet comporte donc un contenu artistique, mais également un objectif social, culturel et solidaire qui permettra aux élèves de faire la connaissance d’autres saxophonistes de la région Rhône-Alpes. Des participants de toutes origines, de tous milieux et de tous ages qui travailleront ensemble pour un même objectif! Ce projet sera donc en totale cohérence avec les principes de solidarité et de partage à travers la pratique musicale que veut défendre l’APLS (Association Pour Le Saxophone).
Le projet sera encadré par le Quatuor Wapango, formation qui propose des répertoires très différents allant du classique au contemporain, sans oublier le jazz ou la variété. Actuellement cet ensemble travaille également à l’élaboration d’un spectacle théâtral dont la création aura lieu à la fin de l’année 2015.