Opus pour Octoplus’si…
Octoplus’si, double quatuor de saxophones accompagné d’un percussionniste a donné carte blanche à plusieurs compositeurs et propose un programme constitué uniquement de créations.
Biographie
Sur une idée d’Eliane Roëss l’octuor Octoplus’si… a été créé, réunissant des saxophonistes de l’aire urbaine Belfort / Montbéliard / Héricourt.
La direction est assurée par William Grosjean, qui transcrit et compose pour Octoplus’si…
Si le plaisir de jouer ensemble est primordial, la possibilité d’ouvrir l’octuor à d’autres musiciens l’est tout autant. D’où le choix du nom « Octoplus’si… » affinités.
C’est dans cet état d’esprit que Pierre Grosjean, percussionniste, a rejoint l’ensemble.
En savoir plus
Le programme que nous proposons est constitué uniquement de créations, composées à notre demande.
« Voiles », de Frédéric Jacqmin, durée 14’40.
« Cette pièce est un hommage à tous les navigateurs et plus particulièrement aux marins du « Vent des globes », course sans escale et sans assistance. C’est un hommage à la résistance, à l’endurance et au courage.
« Voiles » est composée de 2 mouvements:
I. Aller: S’engager, se préparer, s’enthousiasmer… mais aussi angoisser, faire face à la solitude, aux éléments d’une mer protéiforme et souveraine. Une mer si belle…
II. Retour: La moitié du chemin est parcourue. Parfois la monotonie s’installe, mais pour peu de temps, les embûches sont toujours à l’esprit. Les joies succèdent aux angoisses, aux doutes. (…) Puis c’est l’immense joie du retour tout proche. » Frédéric Jacqmin
« Entaille », de Geoffroy Gesser, durée 8’49.
« La pièce est construite sur une série de 12 tons, avec une volonté d’écriture d’apparence improvisée. Le début joue sur la cohabitation de deux mondes, l’un brouillé et grouillant, l’autre froid et solitaire. La partie centrale est construite en miroir, elle est l’occasion de trouver une liberté par l’improvisation. Le final est une matière aigüe qui s’accélère, s’accumule, pour se voir inonder par une harmonie grave et malléable. » Geoffroy Gesser
« 7 danses », de William Grosjean, durée 12′.
« Chacune de ces danses est immédiatement identifiable, mais il y a toujours un petit rien – souvent une déformation métrique, une carrure amputée, parfois l’incursion d’un élément de style différent – qui justifie le « Comme » utilisé pour les sous-titres:
1. Comme une marche
2. Comme un tango
3. Comme une valse
4. Comme un ragtime
5. Comme une tarentelle
6. Comme une danse incantatoire (extrait)
7. Comme un kalamatianos
L’écriture est tonale au sens large. Chaque musicien est considéré comme un soliste. » William Grosjean
« Oops, I’ve made a loops », de Jérôme Brie, durée 20’00.
Oeuvre en 5 parties: Perpetuum mobile / Echo I / Passacaille pop / Echo II / Mobile perpetuum. « Oops » est construite en boucle, mêlant inspirations jazz, pop, musiques du monde, laissant une belle part à l’improvisation.
« Octuor remis à 9 », de Sylvain Marchal, durée 11’47.
Série de miniatures musicales entrecoupées de courts poèmes d’Anne-Marie Soulier et Anne Mounic.
« Vagabonder, se balader au milieu de rimes et de décalages verbaux. Effleurer le sens des mots et inventer un contrepoint avec des notes. (…) Ces miniatures n’expliquent pas, n’imposent pas, ne paraphrasent pas les poèmes, elles disent ce que chacun a envie – ou non – d’entendre, entre mécanique et sensualité, entre silence et lourdeur, entre mouvement et inertie. Les sons des saxophones, infinis dans leur diversité, font le reste! » Sylvain Marchal.
« Etude tango n°3 », de William Grosjean, durée 2’46.
Originellement écrit pour quatuor de clarinettes, ce tango au caractère nerveux et frénétique a été retravaillé pour octuor de saxophones et percussions.