Duo Héméra Performance

Le Duo Héméra réinvente le répertoire traditionnel de musique de chambre à 2 violons dans un duo saxophone soprano-violon, illustrant la myriade de possibilités offertes par cet instrument.

Biographie

Titulaire des DEM saxophone et musique de chambre mention TB en 2011, Sandro Compagnon étudie actuellement en perfectionnement au CRR de Lyon dans la classe de JD Michat. Élève de Christian Charnay puis de Frabrizio Mancuso. Membre de quatuor STEM pendant 3 ans. Lauréat des concours Clarisax-categorie soliste, concours de Gap, demi-finaliste au concours internationnal Adolph Sax. 1er soprano de l’Artisanat Furieux.

Titulaire de son DEM depuis 2012, Diane Bayard étudie actuellement en excellence au CRR de Rueil-Malmaison dans la classe de Nicolas Miribel. Élève de Nathalie Geoffray puis d’Annick Roussin. Membre du Quatuor Ievitch pendant 3 ans, perfectionnement avec le Quatuor Debussy. Formation Jean Lenert au métier d’orchestre de 2012 à 2014. Membre de l’orchestre Sostenuto depuis 2012.

En savoir plus

Désireux de proposer un programme varié, j’ai souhaité mêler pièces solos et pièces de musique de chambre. Passionné par les répertoires du violon et du saxophone, nous avons voulu mélanger ces deux mondes à travers notre formation, le duo Héméra.
Notre volonté a été de revisiter deux œuvres du répertoire de chambre pour deux violons, la sonatine d’Arthur Honegger et le 4ème caprice d’Henryk Wieniaski.
L’œuvre d’Honegger permet un réel dialogue entre les timbres de nos deux instruments et il nous paraissait intéressant d’échanger thèmes et voix de soutien.
Quant au caprice de Wieniaski, il est l’occasion de montrer les possibilités virtuoses du saxophone et du violon simultanément.

En plus de ces deux pièces en duo, j’ai souhaité présenter deux œuvres pour saxophone seul, une pour saxophone alto et une pour saxophone soprano. L’œuvre pour sax Alto, Clos Guinguet de JD Michat, mélange culture typiquement française du XXème siècle et ses guinguettes (bals populaires) , techniques contesmporaines du saxophone et haute virtuosité. Le congrès 2015 étant en France, cette pièce me paraissait être un joli clin d’œil à mon pays, à cet événement, à mon instrument et à mon professeur.
Concernant Kabuki, elle est une très belle pièce récente de Christian Lauba sur les modes orientaux et les mélodies japonnaises. Relativement peu interprétée, elle m’est apparue comme une oeuvre mettant en valeur les possibilités techniques et sonores du saxophone soprano.

Avec ce projet, nous avons voulu mettre en avant un programme éclectique voire inédit qui pourrait trouver sa place au congrès mondial du saxophone de Strasbourg en juillet prochain.